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Alice Milliat mère des Jeux Olympiques féminins

la Fondation européenne Alice Milliat promeut un sport plus paritaire et plus inclusif

Alice Milliat organise en 1922 avec succès, au stade Pershing à Paris, les premiers Jeux olympiques féminins.

77 sportives venues de France, de Grande-Bretagne, des États-Unis, de Tchécoslovaquie, et de Suisse s’y affrontent dans des épreuves d’athlétisme devant plus de 20 000 spectateurs.

Le CIO condamne ces jeux féminins, mais l’initiative pousse l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) à créer une branche dédiée aux compétitions d’athlétisme féminines. Pour apaiser les esprits, l’édition suivante, organisée en Suède en 1926, se renomme en Jeux mondiaux féminins. Au grand dam de Pierre de Coubertin : à ses yeux, la participation de femmes à cette épreuve reine qu’est l’athlétisme « constitue un affront majeur à la grandeur et à la pureté originelle de cette compétition. »

En réaction, Alice poursuit l’organisation des Jeux mondiaux féminins, qui accueillent 270 participantes de 17 nations à Prague en 1930 et 200 participantes à Londres en 1934. Une manière également pour elle de lutter contre l’IAAF, qui tente de prendre la main sur l’athlétisme féminin quand Alice, elle, s’emploie à conserver le sport féminin aux mains de femmes. Aux JO de 1932, les épreuves féminines se voient réduites et plus aucune femme ne participe au jury.


Désabusée, Alice Milliat réclame alors, purement et simplement, la suppression des épreuves féminines au profit des seuls Jeux mondiaux féminins. Elle estime qu’il lui appartient de reprendre l’idée d’organiser des Jeux féminins mondiaux comportant toutes les genres d’activité sportive féminine…

Mais Alice n’obtient pas gain de cause. Malade et lassée des attaques virulentes qu’elle subit dans la presse et dans son propre camp, elle se retire du monde du sport en 1935. Par la suite, elle travaille comme secrétaire ou interprète et meurt dans l’anonymat en 1957. Aujourd’hui, la Fondation Alice Milliat s’emploie toujours à promouvoir le sport féminin, à travers l’organisation d’événements et d’actions en faveur de l’égalité, la mixité et l’inclusion par le sport. Une statue à son effigie a été érigée dans le hall du Comité national olympique et sportif français à Paris… à côté de celle de Pierre de Coubertin.

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