le 28 janvier

Avec deux  tribunes pour dénoncer la baisse envisagée du budget 2025 des sports, les élus du sport et les athlètes se mobilisent.

Déjà loin les JO de Paris et l'euphorie suscitée par les performances, le spectacle et la ferveur populaire.

Après des Jeux olympiques salués dans le monde entier, place aux restrictions budgétaires. Le gouvernement annonce des coupes sombres notamment dans le sport avec une baisse de 33% du budget alloué aux sports pour 2025. Passant de 900 millions à 600 millions d'euros.

On restera à 0,2% du budget total du pays. Les athlètes s'indignent les élus du sport protestent, tout comme Emmanuel Macron qui adopte ainsi une curieuse position, éloignée de celle de son gouvernement.

Décidément la France n'est toujours pas une Nation de sport. Remarquons au passage que le budget de la culture ne baisse pas. On n'ose imaginer la réaction des cultureux si le Gouvernment voulait leur imposer une réduction. Les sportifs français sont décidément bien calmes et ce n'est pas leur riposte récente sous forme de deux Tribunes qui va faire bouger les choses.

Avec des conséquences au niveau des équipements de proximité, des clubs, des 2h supplémentaire par semaine, des éducateurs et des bénévoles.

L'Association Nationale des Élus du Sport (ANDES) a publié une tribune dans le quotidien  le Parisien Aujourd’hui.

Pour l’ANDES "Le sport est promesse de santé, de cohésion et d’espoir. Le sport partout et pour tous, du cœur de la ruralité aux périphéries des métropoles, il donne chaque jour vie à la fraternité. Il fait vivre nos valeurs et tisse des liens essentiels. Il génère des milliards de coûts évités."

Lancée le week-end dernier la tribune a déjà recueilli plus de 6000 signatures, pas que des élus  puisque sont également signataires Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français, David Lappartient, président du CNOSF, Amélie Oudea-Castera , ancienne ministre des Sports et des JOP, Marie-George Buffet, ancienne ministre des Sports, Gil Averous, président de Villes de France et maire de Châteauroux, de nombreux présidents et présidentes de fédérations sportives.

Autre tribune dans l'Équipe avec comme titre "La France mérite mieux". Parmi les signataires : Teddy Riner, Nicolas Batum, Marie Patouillet,  Melina Robert-Michon, Alexis Hanquinquant, Benjamin Toniutti, double médaillé olympique en volley, Jules Ribstein, médaillé d'or en paratriathlon, ou encore Hugo Fontani de l'équipe de France de water-polo.

Tous ces valeureux champions s'insurgent contre "un désastre, moins de six mois après la fin des Jeux alors que nos clubs ont vu une hausse de plus de 20 % des demandes d'inscriptions par rapport à 2023 !" Et de poursuivre "À cela s'ajoute une baisse de 50 % des crédits dans certaines collectivités territoriales, pourtant véritables piliers pour nos clubs".

Dans ce contexte, on recherche à doter le budget des sports de moyens supplémentaires qui viendraient de la taxe sur les paris sportifs à hauteur de 113 millions d'euros.

(photo Intellifence artificielle - Yiaho)

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