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Le 15 février
Suite au renoncement de Martin Fourcade à la présidence du comité d’organisation des JO d’hiver 2030, c’est finalement l’ancien champion olympique de ski acrobatique en 1992, qui sera aux commandes. Âgé de 55 ans, le Haut-Savoyard prendra ses fonctions dès ce 18 février.
Edgar Grospiron est devenu populaire le 13 février 1992, en raflant l'or en ski de bosses à Albertville. Trente-trois ans plus tard, jour pour jour, il devient l' "Estanguet des Jeux d'hiver", suivant la formule d'Emmanuel Macron. Après sa médaille et grâce à son charisme, il s'est reconverti en conférencier intervenant en entreprise, un job où il excelle. L'enfant de La Cluzaz est un savoyard pur jus. Il va désormais "bosser" non plus sur les pistes mais dans les arcanes des Collectivites Locales et des Instances du Sport. Un terrain politique bosselé et divisé. Il va devoir démontrer qu'il peut être un leader qui sait motiver et fédérer.
En 2010, il avait été un éphémère directeur général de la candidature ratée d'Annecy aux Jeux 2018 et revient donc en force. Sa passion, sa détermination et sa capacité de travail devraient le catapulter rapidement sur le devant de la scène.
Edouard Grospiron est un profil atypique, adepte de la préparation mentale. Qui avouait récemment : "On peut travailler sur un objectif pendant des mois ou des années, et se planter le jour J à cause de la pression et du stress. Mais s’ils sont bien gérés, ces deux inséparables permettent d’exprimer tout son potentiel, qu’on soit sportif de haut niveau ou manager. C’est la préparation mentale qui fait la différence".
Pendant sa carrière sportive, les journalistes l'ont souvent interrogé sur sa capacité à gérer la pression qui pesait sur ses épaules, et... dans ses jambes, Il eut un jour cette réponse restée fameuse : "La pression ? Je ne connais pas. Pour moi une pression, c'est une bonne bière"
Tout le monde n’a pas cette chance. Chez la majorité des individus, la pression génère du stress, de la peur, puis une décharge émotionnelle. Ils commettent des erreurs ou des oublis grossiers. Ils commencent dix choses à la fois et n’en finissent aucune. Ils se mettent à surcontrôler et à survérifier. Ou ils arrêtent d’agir, complètement tétanisés. Des écueils qu'il faudra éviter pour organiser des Jeux Olympiques !
(image intelligence artificielle - CANVA)
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