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le 5 octobre
Le sport doit-il être prolongé comme grande cause nationale ? Quid de l’héritage des JO et quelle place pour le sport au sein de ce gouvernement Barnier (nouveau ministre des sports Gilles Averous). Alors que la santé mentale a été présentée comme une priorité par le nouveau premier ministre et susceptible d'être Grande cause nationale en 2025, le sport pourrait-il se frayer une place et continuer à surfer sur l’été olympique ?
Pourquoi ne pas suivre simplement les recommandations issues de la consultation nationale Grande cause #PratiqueduSport effectuée par make.org ? Qui avait réuni (avant les Jeux du 28 février au 6 mai 2024) 150 440 participants. Au total, ce ne sont pas moins de 2 147 propositions qui ont été faites et 325 788 votes enregistrés, pointant 5 axes prioritaires à mettre en place :
- Plus de sport à l'école. Pour les sondés, c'est la priorité des priorités! Ils insistent pour renforcer les heures d'EPS en instaurant 1 heure quotidienne pendant le temps scolaire, ou le mercredi après-midi, ou 3 heures par semaine tout au long de la scolarité. Moins de performance, plus de plaisir, c'est selon eux la clé pour donner aux jeunes le goût du sport.
- Plus d'infrastructures, en meilleur état. La majorité est évidemment favorable à la création de chemins pédestres, pistes cyclables, parcours de santé en plein air… Mais elle insiste d'abord sur la nécessité de rénover les infrastructures de proximité (terrains de tennis, de basket…) pour faciliter l'accès au sport sur tout le territoire.
- Plus d'inclusion. Elle est également au centre des préoccupations avec le souhait de voir l'adaptation des pratiques sportives pour les seniors et le développement de l'activité physique dans les Ehpad. Avec un accès facilité des personnes en situation de handicap aux infrastructures sportives.
- Plus de communication. Expliquer les bienfaits du sport santé sur le plan physique et mental, encourager la prescription d'activité physique par le médecin (par exemple pour mieux supporter les traitements…), communiquer via les plateformes sur l'offre sportive disponible sur tout le territoire: nombreux estiment qu'il est urgent de mieux communiquer auprès des citoyens.
- Plus de soutien. Pouvoirs publics et entreprises sont sollicités: aux premiers de soutenir clubs et associations par des infrastructures de qualité, un coup de pouce aux bénévoles… ; aux secondes de proposer du sport au travail avec un aménagement des horaires, la création de douches et vestiaires.
Reste à trouver l’argent ? L’heure est plutôt aux coupes budgétaires, il y aura des arbitrages à faire… Il faudrait pouvoir au moins maintenir le niveau des financements publics et probablement chercher de plus en plus du côté des investissements privés. Selon l'association des élus chargés du sport, le gouvernement sacrifie l'héritage des JO de Paris. ll parait impossible de réussir l'accueil des dizaines de milliers de nouveaux licenciés avec la dynamique de Paris et de la Grande cause nationale du sport 2024 en amputant de 50% les crédits en faveur des équipements structurants locaux.
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