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Le fléau du racisme dans les stades.

Photo Sud-Ouest

Le 1er octobre

Le déplacement de dimanche dernier des supporters de l’Olympique Lyonnais (OL) à Toulouse a-t-il été émaillé par de nouveaux incidents racistes ?

Selon le Quotidien Le Progrès, plusieurs supporters lyonnais présents dans le parcage visiteurs dénonçaient hier plusieurs débordements lors du match de Ligue 1 Toulouse FC - OL.

Selon ces témoignages, cités dans le quotidien régional, des slogans nationalistes tels que "La France aux Français" ont été entonnés. Un ultra aurait également été aperçu en train de faire un salut nazi tandis qu’un autre à encouragé un supporter maghrébin "d’aller à la mosquée". Des comportements misogynes ont aussi été dénoncés.

Tous ces faits ont été rapportés à Laurent Prud’homme, le directeur général de l’OL. La police aurait aussi été alertée. On ne sait pas encore si une enquête a été ouverte.

Les dirigeants de l'OL assurent vouloir faire le ménage dans le groupe du Virage Sud si certains sont désignés comme coupable. Un acte louable mais "sera-t-il vraiment accompagné de faits ?", se questionne le supporter interrogé qui connait que trop bien les dérives qu’il peut y avoir en tribunes, que ce soit à Lyon ou ailleurs. "Il n’y a qu’à voir, la saison dernière, la présence du groupe Mezza (groupuscule de l’extrême droite radicale) à Reims et à Marseille pour voir qu’il y a un problème dans cette répression."


Ces gestes répréhensibles semblent être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, que ce soit au sein du club que chez les autres fans de l’OL. Ces derniers en ont finalement marre d’être décrits comme "racistes" à cause d’une tranche minoritaire comme Mezza qui est interdite de stade à Décines. À l’heure où le club pourrait se retrouver condamné sportivement à cause de ces gestes, l’OL appelle les autorités à voir les moyens mis en œuvre pour identifier les fauteurs de trouble à être revus, notamment à l'extérieur.

Comme à Reims la saison dernière c'est avant tout hors des bases que les incidents sont plus nombreux avec une mainmise de l'OL sur le contrôle bien moins importante qu'au Groupama Stadium car, malgré toute la bonne volonté, ce fléau persiste et les identifications d’individus, assez malins pour ne pas le faire à visage découvert, toujours plus compliquées. Quand le football doit être une fête, il est aujourd’hui otage d’une minorité, notamment à l’OL. Et c’est toute la beauté du sport faite de partage, de différence qui est remis en cause.


Le football est un révélateur du niveau de racisme dans notre société. Dans son documentaire  "Des cris dans le stade, Enquête sur le racisme dans le football",  documentaire réalisé avec Dimitri Queffelec (Fr., 2024, 90 min) Mohamed Bouhafsi fait parler des grandes figures du football telles que Lilian Thuram, Basile Boli, Luc Sonor ou encore Joseph-Antoine Bell. Ce dernier raconte, face caméra, avoir été victime de jets de bananes lors d’une rencontre Marseille-Bordeaux en 1990. Un incident indéniablement xénophobe qui n’est, à l’époque, que très peu couvert par les médias.

Le documentaire "Des cris dans le stade" de Mohamed Bouhafsi vient d’une discussion tenue avec un très grand joueur de l’équipe de France. Il lui avait dit : "Quand je mets des buts, on dit que je suis français et quand je fais un mauvais match, on dit que je suis noir." rapporte Mohamed Bouhafsi, fier de ses 10 années de journalisme sportif.


Car dans le monde du ballon rond, les pressions sont telles qu’elles musellent. Les enjeux dépassent le sport, si bien que beaucoup voient, mais peu osent dire. Ce documentaire, bien réalisé et accessible à tous, brise ce silence. À travers de nombreuses images d’archives, sociologues et historiens retracent l’histoire du supportérisme. Du mouvement skinhead en Angleterre à la naissance des groupes ultras en Italie, le récit de Mohammed Bouhafsi est justement construit et sourcé. Car tel un miroir, le football reflète les maux les plus douloureux de notre société.

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