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Tous les deux ans, l’automne précédant chaque édition des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été et d’hiver, les Nations unies adoptent une résolution appelant au respect de la Trêve olympique. Cette tradition est issue des Jeux de la Grèce antique, lorsqu’au IXe siècle avant J.C. les rois de la région signaient un traité permettant aux habitants, athlètes et artistes qui le souhaitaient de voyager en toute sécurité pour se rendre aux Jeux Olympiques. Selon la coutume, l’ekecheira (« trêve ») faisait cesser les conflits du septième jour précédant l’ouverture des Jeux au septième jour après leur clôture.
En 2024, Le CIO peut-il faire plier les politiques et imposer une trêve olympique ? David Lappartient, président du CNOSF et membre du CIO, répond non....mais n'a jamais cessé de croire au pouvoir des Jeux, dont "chaque occasion se révèle être un miroir de la société". Il animait hier dans l'amphi du CNOSF un Forum consacré à la trêve olympique, avec le journaliste sportif Fréderic Grindelle et en présence d'Alexandra de Coubertin.
L' organisateur du Forum, Jean -Pierre Mougin,( président du Comité Français du Fair Play) ne pouvait "être plus dans l'actualité". On espère encore qu'une "trêve olympique" pourra se tenir pendant la durée des JO de Paris, alors que la guerre entre Russie et Ukraine d'une part, et Israël et Hamas d'autre part se poursuivent. "L'Olympisme, d'un point de vue diplomatique, apporte beaucoup de choses", résume David Lappartient, "à défaut de faire plier un Etat, il peut faire des miracles quand il avait fait défiler ensemble les 2 Corées sous le même drapeau, lors des JO de 1988"
"Avec les Jeux que le monde soit meilleur" souhaite Alexandra de Coubertin, rappelant les propos de son arrière grand-père le Baron. Autre participant de la table ronde, Pierre Rabadan, l'ancien champion de rugby, et adjoint aux sports de la Ville de Paris, insistait, au delà de l'espoir de la trêve et du symbole des équipes de réfugiés évoquées , "sur le rôle social, inclusif et éducatif éminemment important des JO, le sport permet d’enseigner ou de réaffirmer des valeurs républicaines fortes, et permet aussi de rattraper des jeunes et des moins jeunes aux trajectoires de vie compliquées en leur réapprenant à vivre en collectivité et en société".
"La Jeunesse et l'Education par le sport" était d'ailleurs le thème d'une autre table ronde de ce Forum. (notre photo) Véronique Moreira (présidente de l'USEP) l'une des participantes affirmait que "les 30 minutes de sport par jour" ne pouvaient en aucun cas se substituer à l'EPS". Fabrice Boisumeau (vice-président de l'UGSEL) appelait lui à "un véritable partenariat entre les établissements scolaires et les clubs". Tous les participants saluant en conclusion "le sport qui va développer les valeurs et concourir à la fraternité et à la paix".
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