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le 13 février
Le sport professionnel dépend fortement des revenus générés par les droits de diffusion audiovisuelle. Ce marché est en hausse constante depuis 2012, cela est dû au fait que près de 73% des français regardent du sport en direct au moins une fois par mois.
Épée de Damoclès sur la tête des diffuseurs, le hacking qui est initialement la bidouille et l’expérimentation, dont les motivations sont notamment la passion, le jeu, le plaisir, l’échange, le besoin et le partage. Mais pas tout à fait vécues comme les valeurs du sport !
Bien que les efforts pour lutter contre le piratage audiovisuel aient augmenté depuis la création de l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), les usages audiovisuels illicites sont souvent comparés sont un puits sans fond ...lorsqu’on se débarrasse d’un site de live-streaming illicite, deux nouveaux apparaissent à sa place.
Le piratage des matchs de football, est devenu un phénomène de masse, qui met en péril l’équilibre financier des clubs et des diffuseurs. Mais le prix trop élevé des abonnements multiples (89 € par mois pour tout voir) ou celui de DAZN ( 30 € tout seul) pousse à un streaming illégal que l'ARCOM et les opérateurs ne réussissent pas à endiguer.
Une catastrophe industrielle qui menace le foot professionnel et même le foot amateur par ruissellement.
La Ligue du Football Professionnel (LFP) tenait hier soir un conseil d'administration extraordinaire puisque DAZN, le diffuseur principal de la Ligue 1 n'a payé que 50 % de son échéance de février et mis les 50 % restants sous séquestre (35 millions d'euros). Une bataille juridique est engagée devant le tribunal de commerce de Paris.
DAZN veut régler son conflit avec la LFP à qui elle reproche notamment un manque d'efficacité dans la lutte contre le piratage. Elle veut surtout renégocier un contrat de 400 millions d'euros par an avec que 500 000 abonnés, le tiers de l'objectif. Intenable. Si rupture il y avait, le diffuseur historique Canal+ pourrait réapparaître ! Ou la Ligue pourrait créer sa propre plateforme...En urgence la LFP pourrait puiser dans son fond de garantie pour verser des acomptes à ses clubs de Ligue 1 et Ligue 2.
La Ligue a assigné DAZN pour « défaut de paiement » et DAZN a rappelé par la voix de Brice Daumin, son représentant en France, que lorsqu'on a acheté une casserole on ne s'attend pas à avoir une passoire !
photo Lyon Foot
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