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Cinq millièmes de seconde qui valent cher ! Une prime de 50 000 $ que compte verser World Athletics aux champions olympiques d'athlétisme. L'heureux bénéficiaire est Noah Lyles, triple champion du monde en titre (100 m, 200 m, 4x100 m), qui a remporté la finale du 100 m masculin des Jeux olympiques de Paris 2024, hier soir, au Stade de France. Le sprinteur floridien de 27 ans a coiffé sur la ligne le Jamaïcain Kishane Thompson, pour l'emporter d'un souffle dans le même centième, battant du même coup son record personnel (9"784 pour Lyles, 9"789 pour Thompson).
World Athletics, anciennement International Association of Athletics Federations (IAAF), est la fédération sportive internationale chargée de régir les fédérations nationales d'athlétisme et d'organiser les compétitions internationales mondiales. Son président Sébastian Coe a confirmé le 10 avril les modalités de la dotation globale de la fédération internationale d’athlétisme, qui versera donc une récompense à l’issue de 48 épreuves (les relayeurs devant se partager la somme de 50 000 dollars), et qui atteindra 2,4 millions de dollars (2,2 millions d’euros).
Chaque médaillé d'or va recevoir 50 000 $ soit 46 000 €.
Le président du comité olympique français (CNOSF), David Lappartient, a estimé que la décision de World Athletics de récompenser financièrement les médailles d’or lors des JO de Paris constituait un « changement » des « valeurs olympiques ». Depuis le début, les champions olympiques ne touchent pas d’argent, et c’était un principe de Coubertin », a-t-il estimé.
Aujourd’hui, les moyens qui sont alloués par le CIO aux fédérations internationales notamment, le sont pour le développement du sport, pour la solidarité. Cela signifierait fin de la mission.
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