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Les socios : des supporters pas comme les autres

les socios de Bastia - photo Etienne Garnier (L'Equipe)

La lente agonie des Girondins de Bordeaux, relégués en Nationale 2, relance la question sensible des socios dans un club. Un groupe de supporters refuse de rester les bras croisés. Le 19 août, l’association Girondins Socios a officiellement vu le jour, avec pour objectif de créer un véritable actionnariat populaire.

Ce projet de socios, inspiré des modèles espagnols et sud-américains, vise à rassembler au moins 20 000 adhérents pour entrer au capital du club, actuellement en pleine crise. L’adhésion, fixée à 99 euros par an, permettrait aux supporters de peser sur les décisions du club et de soutenir financièrement sa reconstruction. Pour l’instant, le projet a assemblé 436 adhérents et 31 914 ont été récoltés.

Peu de clubs en France ont ouvert leur capital aux socios, ces supporters qui investissent dans leur club sans toucher de dividendes. Mais qui mieux qu'un supporter peut investir dans un club pour l'aider, sans exiger un retour sur son investissement. On a plus l'habitude de voir des supporters en bus se faire cramer à un péage (l'Olympique lyonnais l'an dernier) que les voir débourser une partie de leurs économies pour leur club .

Flash back. En 2017 Guingamp encore en Ligue 1 ouvrait le premier son capital. Une initiative de Bertrand Desplat, son président à l'époque. Pour devenir "un kalon" (un socio à Guingamp), 15 200 personnes avaient déboursé chacun 40 € pour une levée totalisant 600 000 euros.  Encore faut-il que les supporters aient une place au Conseil d'administration, ce qui n'avait pas été le cas à Guingamp.

Des sommes qui paraissent faibles si on les compare aux capitaux obtenus en Bourse, par les clubs de foot, tel l'Olympique lyonnais, le seul coté en France en 2007 quand le club avait été valorisé à plus de 330 millions d'euros.

Une Fédération Socios de France (FSF) a été officiellement lancée le lundi 25 mars ; l’idée des « Socios », est de faire peser les supporters (toutes ses composantes, bien au-delà du sens « ultras »), raison d’être des clubs de football pros, dans la gouvernance de ces derniers en apportant du capital et donc une capacité, en tant que « supporters actionnaires », au moins relative, à donner un avis vis-à-vis des décisions, des grandes orientations.

A l’image, dans une moindre mesure, de ce qui peut se voir en Allemagne,  en Espagne ou en Argentine. Mais aussi, déjà en France : « Ce modèle que nous défendons s’illustre aujourd’hui à travers des clubs historiques du football français avec les Socios Verts, et six autres structures analogues: « Sociochaux », « Les Kalon Guingampais », « Socios Etoile Club Bastiais », « Fédération Culs Rouge » du FC Rouen, « Collectif Sauvons le Nîmes Olympiques », « Socios Nancy ».


« Par cette association nous voulons porter haut les valeurs du modèle « socio » : le modèle de l’actionnariat populaire afin de faire face aux dérives du football moderne. Nous sommes convaincus qu’il représente l’avenir et un modèle vertueux et durable pour chaque club dans et avec le territoire ou être supporter ne se limite pas à être un consommateur passif, mais bien être garant des valeurs et acteur de l’avenir de son club. (…) La Fédération des Socios de France se fixe pour objectif principal la promotion et le développement de l’actionnariat populaire dans l’ensemble des clubs sportifs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, par des aides, de l’accompagnement, parrainage et retours d’expériences des uns et des autres. »

Il sera difficile d’égaler les socios madrilènes quand il s’agit d’évoquer leur attachement avec la Casa Blanca. “Le football c'est des valeurs, de la passion, de la compréhension, une communauté, de la famille, de la compétition, de la motivation, de l'engagement, de la diversité, de la collaboration, on grandit, on échoue, et on gagne, on apprend. C'est tout ce dont ce monde a besoin. Et personne n'incarne cet esprit mieux que le Real Madrid”.

Le mouvement socio pourrait donner lieu à des plateformes commerciales. Le site francais socios.com a créé des fans tokens, une forme de crypto - monnaie ; l'idée est de monétiser les fans et générer du revenu pour les clubs en échange de privilèges.

La start-up française Goat Stadium prépare un projet de " Football Manager" consistant à récupérer un pourcentage du capital d'un club et à commercialiser des parts, sous forme de tokens, mais liées à un actif réel ! explique Soufyane Mokhtari, l'un des fondateurs. Ces tokens donneraient aussi la possibilité de participer aux décisions.

Dans tous les cas de figure, tous pensent que le sport est un bien commun qui doit appartenir au plus grand nombre. Et qu'il faut démocratiser l'investissement des fans dans le sport de haut niveau.

( photo Laurent Garnier - L'Equipe)

actu préparée avec le concours de BeFoot

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