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le 1er novembre
Quand la valeur "respect" revient dans l'actualité du foot.
Celui du maillot d'une équipe de joueurs professionnels. Déjà la saison dernière, l'équipe de l'Olympique lyonnais (OL) avait été admonestée par ses supporters en fin de match. Tout comme celle du club belge de Molenbeek -contrôlé également par John Textor le propriétaire de l'OL -tancée par ses supporters qui avaient prévenu: "S’il n’y a pas de victoire demain, le match ne se terminera pas". Avec même des propos plus violents d'un individu cagoulé s'adressant aux joueurs : "S’il y en a qui sont un peu trop chauds, on peut prendre un rendez-vous sur un ring ! "
Cette semaine c'est à l'entraînement que les joueurs de Montpellier ont du subir les remontrances de leurs supporters. Après une nouvelle défaite à domicile ( 0 - 3 contre Toulouse le week-end dernier), bons derniers de Ligue 1, lls ont dû compter avec leurs supporters de la section La Butte Paillade qui se sont regroupés à leur sortie du terrain pour exprimer leur mécontentement dans un calme relatif. "On n’est pas là pour faire la guerre, les gars, on est venus pour vous parler du maillot et de l’envie. Où est-elle, l’envie ? Vous portez le maillot d’un club dont c’est le 50e anniversaire. Regardez le centre d’entraînement. Qui sait ici comment il s’appelle ? Il s’appelle Bernard Gasset, le père de votre coach. Ici, c’est la famille, ici c’est la Paillade", a sermonné le capo du club. "Notre sang est orange et bleu, a-t-il poursuivi. Vous, vous n’avez pas de sang. Respectez ce maillot, respectez les gens qui travaillent au quotidien. Si vous ne respectez pas ça, on va couler."
Au foot, le capo (tête en italien) est le meneur représentatif d'un groupe de supporters "ultra" qui soutiennent leur équipe en mode fanatique ou dénoncent tout aussi excessivement son comportement quand rien ne va plus.
A ne pas confondre évidemment avec le kapo de sinistre mémoire qui était un(e) détenu(e) chargé(e) de commande les autres prisonniers dans les camps de concentration nazis.
Le capo de Montpellier espère que cette rencontre aura un impact. "Les banderoles dans le stade, ce n’est plus suffisant. On ne peut plus dire ce qu’on pense sans que ce soit mal compris. Parler directement aux joueurs, c’était la meilleure façon de faire. C’était un monologue, mais ça a permis de faire passer le message. Maintenant, on attend une réaction sur le terrain."
Les Ultras espèrent que les joueurs montreront plus de combativité lors des prochains matchs, pour redonner de la fierté aux supporters. A commencer au Havre, dimanche, pour une affiche qu’on pourrait bien retrouver en Ligue 2 la saison prochaine.