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le 12 novembre
A l'heure où la haine s'invite dans les stades, où les chants homophobes sont monnaie courante (encore lors des derniers Le Havre - Reims et PSG Strasbourg), quand ce ne sont pas les parents qui menacent les arbitres et les éducateurs (tous les matchs ont été annulés ce week-end en Occitanie par mesure de protestation contre les voitures incendiées d'éducateurs), des petites balles jaunes de tennis perturbent le bon déroulement des matchs.
Le stade est devenu un lieu d'exaspération de la haine, le défouloir des ultras et à l'issue des jours de matchs un dépotoir. Et que dire des récents événements d'Amsterdam et du stade de France transformé en Fort Knox pour le futur France- Israël ? Les appels à la fraternité et solidarité du président de la République semblent désormais anectodiques.
Quelques notes d'optimisme avec John Textor, président de l'Olympique Lyonnais (OL) qui quelques minutes avant le derby entre l'OL et l'ASSE, a offert un bouquet de fleurs à Ambre Godillon, journaliste bord de terrain pour DAZN, victime d'un jet de projectiles venant des tribunes du Vélodrome, vendredi dernier, lors du match entre l'OM et l'AJ Auxerre. On est également presque stupéfait de l'absence d'incidents lors de ce dernier Lyon - Saint-Etienne. Tout juste des chambrages qui correspondent aux valeurs des derbys à l’ancienne, ou une telle opposition se fait sur des vannes et non de la violence.
Aujourd'hui ce sont les petites balles jaunes de tennis qui s'invitent dans les stades de football. Plus des incivilités que des violences avec ces jets de centaines de balles qui ont fait leur apparition ce week-end sur quelques pelouses de Ligue 1 et de Ligue 2. Les auteurs sont des groupes de supporters, mécontents de la programmation des rencontres de Ligue 2 par le diffuseur qatarien BeIN Sports mais aussi de certaines décisions de la Ligue de football professionnel (LFP).
Ce fût le cas vendredi soir avec des balles jaunes en masse sur le terrain du stade Bauer lors de la rencontre entre le Red Star et Troyes, occasionnant l’interruption temporaire du match. Une drôle forme de protestation des supporters - et pas que des ultras- qui scandaient « Le football, c’est le week-end » contestant la programmation des matchs le vendredi ! Des actions certes moins dangereuses que les lasers visant les caméras de BeIN Sports comme cela avait été le cas au début de la saison.
Le lendemain, à Lens et à Angers, même procédé. Les petites balles jaunes ont refait leur apparition sur les pelouses des stades Bollaert et Raymond-Kopa lors des rencontres face à Nantes et le Paris Saint-Germain. A noter que BeIN avait récemment décidé de diffuser deux matchs le samedi au lieu d’un, parfois trois.
Mais les supporters mènent un autre combat contre la politique de la Ligue Francaise de Football (LFP) et ses (pâles) décisions pour lutter contre les incivilités et les violences. Au cœur des mécontentements, les fermetures d’une partie des tribunes ou de l’ensemble des stades en guise de sanctions, les déplacements interdits de supporters ou encore le salaire et les remboursements de frais du président de la Ligue Vincent Labrune.
Si ce mode d’action a particulièrement fait parler de lui en Ligue 1 et en Ligue 2 ce week-end, il avait déjà été utilisé en début de saison, par exemple au cours du match de Ligue 2 entre Metz et Bastia mi-août. Déjà, la programmation décidée par BeIN Sports était au cœur de la colère des supporters.
Les supporters français n'ont rien inventé....ils n'ont fait que copier les actions d'autres pays. En Allemagne la saison dernière, les supporters voulaient alors protester de manière pacifique contre le contrat conclu entre la Ligue allemande de football et des investisseurs étrangers. Même forme de protestation en Norvège pour protester contre l’apparition de l’arbitrage vidéo dans leur championnat.