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Le football est-il un sport condamné à subir les violences ?

are you ready Lyon ultras ? Six semaines avant le match OL -Besiktas

Incivilités et violences physiques sont le lot des matchs de foot. Pire... une autre forme de violence s’installe dans les stades depuis plusieurs années, et semble s’intensifier dernièrement, le racisme. Plusieurs supporters ont été aperçus en train de crier des insultes racistes, parfois même accompagnées de gestes. Des violences qui ne se limitent pas à la France. En Espagne par exemple, et plus particulièrement au sein du Real Madrid, c’est le joueur brésilien Vinicius Junior qui subit régulièrement insultes et gestes déplacés.

Des comportements que les responsables tentent de contrôler en adoptant une politique répressive. Les supporters accusés d’avoir commis des actes à caractères racistes sont ainsi susceptibles d’écoper d’une interdiction de stade temporaire et d’une amende. C’est notamment le cas de ceux ayant proféré des insultes envers Vinicius Junior.

Certains parviennent à être identifiés, comme le groupe de la Mezza Lyon, un groupe d’extrême droite qualifié de néo-nazi, lors d'un match OM-OL (Olympique Lyonnais). Pourtant, malgré les informations personnelles présentes sur les billets ainsi que les multiples caméras dans le stade, certains passent à travers les mailles du filet.

Plusieurs experts estiment que les mesures de répression ne sont pas suffisantes pour mettre fin à la violence à l’extérieur et à l’intérieur des stades. Certains considèrent qu’il ne faut pas sous-estimer ces comportements, et que des sanctions plus fortes doivent être appliquées, comme l’interdiction de stade à vie. Le retrait de points du club auquel appartiennent les supporters reste la mesure la plus dissuasive.

Selon le sociologue William Nuytens, chaque année en France, 13.000 matchs de football sont touchés par des actes de violence. Seulement, le phénomène ne touche pas uniquement le ballon rond. En se penchant du côté d’autres sports d’équipe, on trouve également des comportements violents, et même encore une fois du racisme. Notamment dans les matchs de basket et rugby et même dans les équipes féminines.

Dans la triste histoire des violences des supporters, on a le droit à une nouvelle surenchère ! Sept ans après les violents incidents qui avaient éclaté autour du Groupama Stadium entre des supporters du Besiktas et de l’OL, et six semaine avant le match d'Euros League,  les ultras turcs se lancent déjà dans des provocations.

Les deux clubs vont se retrouver le 24 octobre prochain à l’occasion de la 3e journées de la phase de groupe de l’Europa League.  Incertains quant à l’autorisation de leur déplacement, les ultras du Besiktas s’adressent aux supporters lyonnais dans un post publié sur X : "Etes-vous prêts les ultras lyonnais ? Deuxième Round".

Pour rappel, le 13 avril 2017, les deux équipes s'étaient déjà affrontées au Groupama Stadium à l’occasion des quarts de finale de Ligue Europa. De violents incidents avaient éclaté sur le parvis du stade puis en tribunes, provoquant l’envahissement de la pelouse. Des affrontements qui avaient fait plusieurs blessés. Le match n'avait pu débuter qu'à 21h45. Si c'étaient des jets d’engins pyrotechniques de supporters stambouliotes qui avaient provoqué l’envahissement du terrain par des supporters français, le président turc Erdogan et le journal pro-gouvernemental Sabah avaient toutefois considéré  que c'étaient  les Français qui avaient mis le feu aux poudres.

Quand les choses dégénèrent à ce point-là, difficile, même avec du recul, de comprendre ce qu’il s’était passé. Certes, le quart de finale aller de Ligue Europa  entre Lyon et Besiktas avait été classé au niveau de risque le plus élevé (4 sur 4) par les autorités, mais qui pouvait imaginer un tel chaos aux alentours du stade, où les bagarres s'étaient multipliées dès 18h30, puis en tribunes, où des jets de projectiles avaient provoqué les lyonnais.


Les images, diffusées en direct à la télévision, accablaient les supporters stanbouliotes - une partie sans billet - dont les jets d’engins pyrotechniques sur les Lyonnais situés en contrebas, dans le virage Sud du Parc OL, auraient pu avoir des conséquences bien plus graves que le report du match de près de 45 minutes. De nombreux blessés n'avaient pas voulu partir tout de suite par fierté. Avec ces engins de feu, certains avaient eu des blessures sévères. Des bombes agricoles avaient explosé au-dessus des fans qui n'avaient eu d'autre possibilité, que de fuir sur le terrain.

Jean-Michel Aulas, alors président du club lyonnais, s’était  signalé, alors que la confusion se trouvait à son paroxysme, en descendant sur le terrain, au milieu des supporters paniqués, pour appeler au calme, avant de monter en tribune et d’échanger avec eux via un mégaphone.

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