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Les incroyables sauts en hauteur qui ont marqué l'histoire des Jeux Olympiques

l'incroyable saut de Wagner Astaccio

Des images de performances incroyables ont marqué l'histoire des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Du russe Valery Brumel à l'athlète unijambiste dominicain Wagner Astacio sans oublier le regretté américain Dick Fosbury qui révolutionna la discipline avec son fameux flop. Des performances XXL suscitant des émotions qui restent gravées dans notre mémoire.

Impossible de ne pas se souvenir du destin d'un de ses champions hors normes, un conquérant fauché en plein vol, le soviétique Valery Brumel, champion olympique du saut en hauteur en 1964 à Tokyo, un précurseur disparu à 23 ans dans un accident de moto.

"On aurait dit un danseur étoile du Bolchoï", a écrit un historien du sport, Brumel a participé à sa manière à la conquête des étoiles, à l'âge d'or de l'athlétisme.

Avec cette performance inoubliable (2,26 m) établie le 22 juillet 1962 au Stanford Stadium de Palo Alto, en Californie, lors de la rencontre Etats-Unis/URSS. Quelque 80.000 spectateurs, qui jusqu'à ce moment de grâce vociféraient leurs encouragements aux seuls athlètes américains, furent saisis de silence puis explosèrent en une standing-ovation de cinq minutes. "Je fus alors comblé d'une joie inexprimable",  avait alors avoué  Brumel.

C'est en 1968 que le monde découvrit Dick Fosbury planer dans le ciel de Mexico où se déroulèrent les Jeux. Son saut à 2,24 m, record olympique en prime, lui rapporta l'or et la postérité d'une discipline dont il restera à jamais le grand révolutionnaire. Car si quelques années plus tôt, il suscita bien des critiques, des doutes voire des moqueries sur son chemin vers l'Olympe, dans une Amérique où les entraîneurs et observateurs lui prédisaient un cou brisé plutôt que soutenant une médaille, son héritage demeure palpable plus de cinquante ans après." Je ne savais pas que quelqu'un d'autre dans le monde pourrait utiliser (cette technique) et je n'aurais jamais imaginé que cela la révolutionnerait ". Une technique de saut en dorsal à laquelle il donna son nom ; auparavant tous les autres athlètes utilisaient la technique du ventral ou du ciseau.


Comme un tribut à ces deux  extraordinaires parcours de deux valeureux champions, la performance de l'unijambiste Wagner Astacio, mardi soir au Stade de France lors de la finale du saut en hauteur (catégorie T63/T42), restera l’une des images fortes de ces Jeux paralympiques de Paris 2024.


Wagner Astacio (20 ans) s’est en effet lancé dans une course d’élan à cloche-pied, étant amputé de la majeure partie de sa jambe gauche. Celui-ci a ainsi effectué six bonds avant de passer la barre de 1,81 m à son deuxième essai avec une technique fascinante en rouleau ventral. Wagner Astacio a finalement obtenu la 5e place de cette finale après avoir franchi une ultime barre à 1,85 m, ce qui constitue la meilleure performance de sa saison.

Avec une jambe atrophiée, le Camerounais Yves-Noé Batifi Loumou a de son côté battu le record d’Afrique (1,77 m) durant une épreuve remportée par l’Américain Ezra Frech (1,94 m et une lame/prothèse), alors que les Indiens Sharad Kumar (1,88 m) et Mariyappan Thangavelu (1,85 m) ont complété le podium.



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