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Sport additionnel, casseur de codes traditionnels, danse des Jeux, chorégraphie de l'équipe de France de natation synchronisée et même danse de départ dans les aéroports ! Le breaking secoue les JO de Paris
Toucher les jeunes générations, c'est l'obsession du CIO. Tout comme l'apparition remarquée du BMX, du skate board et du basket 3 x 3, le breaking (break dance pour simplifier), a fait une entrée remarquée aux JO de Paris. Il mêle l'art et la performance sportive, ce qui est déjà le cas pour certaines disciplines comme la natation synchronisée et la gym. L'équipe de France de natation synchronisée a d'ailleurs son chorégraphe Mourad Merzouki, par ailleurs chorégraphe de la "Danse des Jeux"
Le breaking est un style de danse qui s’est développé aux Etats-Unis pendant les années 1970. Né dans l’effervescence des fêtes de quartier du Bronx, issu de la culture hip hop, il se démarque par sa dimension acrobatique, ses figures au sol ainsi que par le rôle clé joué à la fois par le DJ et le MC (maitre de cérémonie) lors des battles.
"On existe déjà depuis 45 ans, on s'est faits tout seuls, sans projet. On est très heureux d'être aux JO mais on a une histoire à défendre, des codes et des valeurs" rappelle Mounir Biba, multiple champion du monde de breaking
Lors des Jeux de Paris 2024, la compétition de breaking est composée de deux épreuves, une masculine et une féminine, qui voient respectivement 16 B-Boys et 16 B-Girls s’affronter dans des battles spectaculaires (1-vs-1). Les athlètes enchaînent les « powermoves » comme les coupoles, les six-step ou encore les freezes en s’adaptant et en improvisant sur le son du DJ pour s’adjuger les votes des juges, et remporter le premier titre olympique de breaking.
Le breaking s’inscrit pour la 1ère fois fois au programme des Jeux Olympiques, en tant que sport additionnel en compagnie du surf, du skateboard et de l’ escalade.
Il nécessite une préparation indispensable, une adaptation des critères de jugement du CIO et même l'ouverture d'un pôle France à l'INSEP !
Originaire de Saint-Priest, banlieue lyonnaise, Mourad Merzouki a été choisi pour imaginer la « Danse des Jeux », mais aussi la chorégraphie de l’équipe de France de natation synchronisée.
Des gestes simples et accessibles à tous , une musique solaire de Müller & Makroff du Gotan project, et des mouvements qui rappellent ceux des athlètes. La « Danse des Jeux » a été apprise par des milliers de personnes ces derniers mois, imaginée comme « un échauffement » aux JO de Paris 2024 puis interprétée par des spectateurs lors de la cérémonie d’ouverture.
Last but not last, une danse de départ dans les aéroports parisiens, est proposée aux voyageurs en partance, un dernier clin d'oeil festif.
Mourad Merzouki a concocté une chorégraphie où le hip-hop rencontre des mouvements de danse contemporaine, agrémentés de gestes inspirés de sports olympiques - un uppercut de boxe par ici, un dribble de basket par là. Le tout dans des tenues chatoyantes, un patchwork de drapeaux des délégations, conçues par des créateurs du quartier de la Goutte d'Or.. Une parenthèse festive qui, loin de simplement saluer les athlètes, transmet à chaque voyageur l'énergie, la joie, et l'unité qui ont fait vibrer Paris tout au long de cette aventure olympique.
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