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Recruter et fidéliser de nouveaux arbitres.

de plus en plus de jeunes arbitres malgré les in civltés et les violences

Le 16 octobre


La saison dernière, La Poste, partenaire des arbitres de foot, de rugby, de basket et de handball, a créé un guide de découverte de l’arbitrage, accessible aux licenciés en version digitale, soit plus de 3,7 millions de personnes. D'où l'importance du recrutement de jeunes arbitres dans un contexte difficile d'incivilités et de violences.

Les 23èmes journées de l'arbitrage (Jusqu'au 27 octobre) ont pour objectif d’attirer, de fidéliser et de valoriser toujours plus de nouveaux arbitres. Et selon une récente étude Ipsos/Le Poste, les jeunes sont de plus en plus séduits par la fonction. Depuis les JO de Paris, l'afflux de licenciés vers les clubs a mécaniquement drainé de nouveaux licenciés, donc de nouveaux matchs qu'il faut bien arbitrer.

Le monde de l'arbitrage vit pourtant une crise sans précédent. Le COVID 19 a déclenché une perte massive des effectifs arbitraux et ce partout dans le monde, tous les sports confondus. D’après les informations recueillies par le magazine « Referee » rien qu’aux Etats Unis la perte d’arbitres s’estime entre 30 et 35% ; en Europe, des chiffres similaires sont avancées par les différentes fédérations sportives. Des signaux d’alarme ont retenti, la carence d’arbitres peut amener la suspension de certaines compétitions sportives.


Au basket plus qu'ailleurs, on ne peut pas se passer de l'arbitre. D'autant que l'arbitrage dans le basket- ball est complexe et exige des compétences spécifiques, une connaissance approfondie des règles, ainsi qu'une capacité à prendre des décisions sous pression.


Ce qui impose de recruter régulièrement des jeunes candidats à l'arbitrage, et de revaloriser cette fonction. La Fédération Française de Basket-ball (FFBB) l'a bien compris et vient d'annoncer le lancement de la Coupe de France des Arbitres 2024-2025, une compétition nationale destinée à valoriser, fidéliser et impliquer les arbitres de basket-ball à travers toute la France, du niveau départemental au niveau régional.

On manque d'arbitres dans tous les sports, collectifs masculins ou féminins, mais pourtant la fonction séduit de plus en plus de candidats.

Au foot, les conclusions de l'étude sont très positives quant au rapport à l’arbitrage de la jeune génération sportive. Loin du cliché éculé de « l’homme en noir autoritaire et mutique », il s’avère que 72 % des jeunes ont aujourd’hui une bonne image des arbitres et de leur job, ce taux montant même à 81 % parmi les jeunes inscrits dans un club, preuve du respect qu’inspire la fonction auprès des pratiquants. Les arbitres suscitent auprès des jeunes les sentiments suivants : respect (65 %), sympathie (32 %), reconnaissance (32 %) et curiosité (25 %) alors que méfiance (15 %), agacement (14 %) et déception ou colère (8 %) sont beaucoup moins cités.

Dans le même ordre d’idées, 55 % des jeunes pensent que les arbitres ne sont pas suffisamment respectés dans les milieux sportifs. Sur les terrains, ils rejettent massivement toute forme de violence à l’égard de l’arbitre : agression (93 %), menace (92 %) ou insulte (89 %). Par ailleurs, il apparaît que la fonction est aujourd’hui porteuse des aspirations du jeune public, en quête d’inclusion, d’épanouissement et de respect mutuel. Ainsi, 43 % des sondés des 13-25 ans (et même 47 % des 13-15 ans) sont favorables à l’idée de devenir arbitre amateur dans leur sport de prédilection. Le score atteint 55 % parmi ceux qui pratiquent assidûment, en club ou au sein d’une association.

En tête des motivations pour prendre le sifflet, l’envie de développer de nouvelles compétences – faire grandir sa confiance en soi, gagner en concentration et en patience ou améliorer sa capacité de « leadership » – arrive en première position (15 %). Vient ensuite le désir d’être impliqué dans son sport, mais de manière différente (14 %), puis la volonté de contribuer au respect des règles et à la transmission des bonnes pratiques (12 %). Les jeunes voient aussi dans l’arbitrage l’opportunité d’améliorer leur niveau dans leur sport favori (10 %), ou simplement un moyen de s’épanouir dans un environnement sportif (9 %). Voire de se procurer une source de revenus supplémentaire (9 %).

Autre conclusion d’importance, les sondés estiment à une large majorité que la présence de femmes-arbitres constitue un facteur de recul du sexisme (80 %). Ils valident également l’idée que le rôle des femmes est crucial pour faire évoluer les mentalités vers plus d’égalité dans le sport (83 %). Sur ces questions toutefois, les sondés « hommes » (76 %) demeurent en retrait par rapport aux sondés « femmes » (87 %). Preuve que les mentalités n’ont vraisemblablement pas fini d’évoluer…

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