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Chaque jour "Merci le Sport" scrute et commente l'actualité à travers le prisme des valeurs du sport.
L'exceptionnelle cérémonie d'ouverture des JO d'hier soir était évidemment une vitrine de l'Olympisme et de ses valeurs. Une séquence d'anthologie avec une brochette de légendes de sport. Des valeurs parfaitement illustrées par le metteur en scène Thomas Jolly, dans un spectacle en douze tableaux - offert à 1 milliard de téléspectateurs- qui alternaient avec les 180 bateaux transportant les 205 délégations devant 330 000 spectateurs, stoïques sous la pluie.
Pour la 1ère fois dans l’histoire des JO, la cérémonie d’ouverture n’a pas eu lieu dans un stade mais en plein air. Ou plutôt sur l'eau. Les JO sont rentrés en Seine ! Une parade de 6 km sur la Seine pour rejoindre la tour Eiffel. Sur le pont de cet ultime bateau, la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon a eu l’honneur de porter le drapeau tricolore. Elle incarne pour nous parfaitement les valeurs du sport que sont la persévérance et la détermination. Dans sa tâche olympique elle était accompagnée par le nageur Florent Manaudou, autre symbole des valeurs du sport que sont le dépassement et l'esprit d'équipe.
Une cérémonie spectaculaire et patrimoniale parce qu’articulée le long de la Seine, jalonnée de monuments emblématiques (Notre-Dame, Louvre, musée d’Orsay ou encore le Grand Palais) jusqu’à la tour Eiffel près de laquelle se déroulait le bouquet final.
Le show époustouflant, porteur de sens comprenait douze tableaux qui célébraient les athlètes, et racontaient "une histoire de ce qu’est la France ", un pays riche de sa diversité.
On retiendra dans le discours de Tony Estanguet, l'hommage rendu à Bernard Lapasset, le regretté grand dirigeant du rugby qui illustrait les valeurs du sport par une jolie formule : " le rugby se partage, on ne garde pas le ballon, on le passe". Quant à Thomas Bach, le boss de CIO, il rappellera la philosophie de l'Olympisme et conclura avec un vibrant " Nous sommes peut-être des rêveurs, mais nous ne sommes pas les seuls".
Le CIO n'a pas oublié "les olympiens réfugiés" c'est à dire les 30 athlètes de 11 pays, ne concourant sous aucun drapeau. Dans le public, les valeurs d'inclusion étaient également symbolisées par des anonymes tels les six Brésiliens de Gol de Letra, association fondée par Rai, l'ancienne légende du PSG . Ainsi que les jeunes invités -issus de quartiers prioritaires - à assister à la cérémonie d'ouverture par Sport dans la ville dans le cadre de son festival solidaire international
Enfin merci aux organisateurs d'avoir réuni les JO et les paralympiques sur le même site, club France y compris.
Toute la soirée, comme les Jeux de Paris, a été placée sous le signe de la parité, un hommage posthume à Alice Milliat, initiatrice des 1ers Jeux mondiaux féminins.
La flamme olympique a suscité une vraie ferveur, de son arrivée à Marseille jusqu'à son envol. Au final, Teddy Riner et Marie-José Pérec ont embrasé tous les deux l'immense vasque ! Six titres olympiques à eux deux ! Paris 2024 innove avec une vasque hors du commun : un anneau-flamme de 7 mètres de diamètre, surmonté d’un ballon de 30 mètres de haut et 22 mètres de diamètre.
Une soirée de dingue conclue par "l'hymne à l'amour" d'Édith Piaf, interprété par Céline Dion au 1er étage de la Tour Eiffel, sous les anneaux olympiques.
Merci le Sport !
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