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Lyon le 4 décembre
Quelle que soit la prochaine équipe gouvernementale, on redoute un grand coup de rabot en vue sur le prochain budget du sport avec des conséquences au niveau des municipalités. On ne pourrait éviter alors que l'héritage des JO de Paris se dégonfle comme ceux de Londres !
A l'heure où nous publions ce texte, la France risque d'être sans budget. Mais question héritage des Jeux Olympiques de Paris (JOP), on repassera ! Une baisse significative et prévisible du budget consacré au sport pour 2025 alerte tous les acteurs du sport.
L’enveloppe consacrée à la mission « sport, jeunesse et vie associative » pour 2025 pourrait être en baisse de 13% (1,54 milliard d’euros contre 1,77 milliard d’euros en 2024) ! Le budget des Sports stricto sensu serait le plus touché puisqu’il subirait une diminution 20% ! (passage de 889 millions d’euros cette année à 715 millions d’euros en 2025). C’est un budget brutal qui tranche, après l’euphorie des Jeux.
Gil Averous, actuel Ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative, a confirmé que le budget global du sport serait affiché en baisse dans la lettre de cadrage pour 2025. Une mesure à examiner dans le contexte du redressement des finances publiques. Pour mémoire le budget sport représente moins de 0,2 % du budget de notre pays…
Peu de surprise, donc, lors de la présentation du Projet de Loi de Finances pour le budget sport, jeunesse, vie associative, mais une profonde colère. On est loin des déclarations d’Emmanuel Macron de janvier 2024 qui annonçait que « l’activité physique et sportive serait promue Grande Cause nationale ». Dans la réalité, le grand coup de rabot sur le budget du sport devrait se poursuivre, loin de l’héritage des JO/JOP de Paris annoncé.
Gilles Averous avait annoncé vouloir toujours soutenir la haute performance sportive, combattre toutes les formes de discrimination, lutter contre la sédentarité mais le budget qu’il avait présenté annonce tout le contraire :
Le sport de haut niveau perd 17 millions d’euros sur les 114 millions d’euros en 2024, développement des équipements sportifs de proximité en baisse ; l’enveloppe dédiée au Pass’ Sport, qui finance à hauteur de 50 euros une licence sportive pour les jeunes, les étudiants et les personnes en situation de handicap, perdrait 10 millions d’euros ; lle dispositif visant à augmenter de 2 heures la pratique du sport au collège également réduit de 4 millions d’euros.
Le régime d’austérité imposé aux collectivités locales affectera également le sport, puisqu’elles sont les principales contributrices, notamment dans la rénovation des équipements sportifs. La ville de Toulouse estime que son budget pourrait ainsi être amputé de 23 millions d'euros. Elle sera donc moins généreuse avec tous les clubs de sports, professionnels ou amateurs, dont les subventions pourraient baisser de 20%.
Toutefois le Service national Universel serait maintenu (8 % du budget) ; le Service civique, souvent utilisé pour pallier des non-créations d’emplois, compte pour 39 % ; l’Agence Nationale du Sport confortée également (10 % du budget) ; le soutien aux grands événements devrait être confirmé, avec l’inscription d’une première garantie financière de 500 millions d’euros pour les JO Alpes 2030...!
Le Comité National Olympique et Sportif (CNOSF) alerte tant sur la réduction des crédits dédiés au sport (- 10,38 % en autorisation d’engagement et - 23,47 % en crédits de paiement) que sur l’effort d’économie de 5 milliards d’euros demandé aux plus importantes collectivités territoriales qui sont des financeurs majeurs du sport. « La conjonction de ces deux éléments fait peser une menace particulièrement forte sur la capacité d’accueillir durablement les millions de Français qui, dans le sillage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, ont poussé la porte de nos clubs associatifs fédérés. Elle fait également craindre des effets importants sur l’emploi au sein des clubs ainsi que sur le financement des équipements sportifs, garants de l’accès du sport pour toutes et tous » indique le communiqué.
l’Association Nationale Des Elus en charge des Sports (ANDES) met également en avant les chiffres évoqués ci-dessus et insiste en indiquant que « 2025 ne doit pas être une année blanche pour la rénovation des équipements sportifs, alors que 50 % des piscines ont soufflé leur trentième bougie cette année.