The rich text element allows you to create and format headings, paragraphs, blockquotes, images, and video all in one place instead of having to add and format them individually. Just double-click and easily create content.
A rich text element can be used with static or dynamic content. For static content, just drop it into any page and begin editing. For dynamic content, add a rich text field to any collection and then connect a rich text element to that field in the settings panel. Voila!
Headings, paragraphs, blockquotes, figures, images, and figure captions can all be styled after a class is added to the rich text element using the "When inside of" nested selector system.
le 18 janvier
La baisse du budget français consacré au sport pour l'année 2025 fait l'objet d'une mobilisation sans précédent. Le mouvement sportif a réagi vivement à une décision qui enterre l'héritage promis les Jeux Olympiques et Paralympiques. Un effet "double peine" puisque les Collectivités locales sont victimes elles-aussi d'une baisse des dotations de l'État qui indirectement seront répercutées sur les clubs.
Le projet de loi de finances 2025 prévoyait déjà une réduction de plus de 100 millions d’euros du budget du ministère des Sports (hors crédits exceptionnels liés aux Jeux) mais moins 162 millions d'euros supplémentaires c'est insensé !
Rarement le mouvement sportif n’a été aussi prompt à réagir face à ce que le CNOSF dénonce comme une décision incompréhensible.
Ces baisses pourraient affecter divers programmes de soutien aux athlètes, aux infrastructures sportives et à la promotion du sport de masse.
Les réductions de budget peuvent également avoir un impact sur les fédérations sportives, qui dépendent souvent de financements publics pour le développement de leurs activités. Ce sont concrètement :
- moins 100 M€ pour le Plan 5000 équipements – Génération 2024
- moins 10 M€ pour le Pass’Sport
- moins 10 M€ pour les Emplois sociaux sportifs
- moins 4 M€ pour les 2h de sport supplémentaires au collège
- moins 3 M€ pour les dispositifs d’insertion par le sport
Réputé pour sa modération, contrairement à la planète culture, le mouvement sportif s'indigne cette fois et le fait savoir. Rappelons que le budget représente à peine 0,2 % du budget de l’Etat et peine à atteindre 1 milliard d'euros.
Pour le CNOSF "la France manque de clubs, d’équipements sportifs, d’éducateurs et de structures adaptées pour répondre entièrement à cette demande renforcée, souhaitée et portée par toutes parties prenantes des Jeux".
Dans un communiqué commun le comité paralympique français et le comité olympique français, suivis par de nombreuses fédérations dont celles de football ou de rugby mais aussi de grands noms du sports se sont indignés.
"Ne laissez pas la flamme s'éteindre, elle est essentielle pour le futur" a déploré Teddy Riner sur le réseau social X.
Léon Marchand a publié un émoticône moqueur avec des applaudissements...
L’ancienne boxeuse Sarah Ourahmoune, médaillée d’argent aux Jeux olympique de 2016 a rappelé que "l'on est tous convaincus que chaque euro investi dans le sport, c’est vraiment un euro économisé pour la santé publique" et de rajouter "ces coupes vont affecter tous les piliers du sport français, les athlètes, les clubs, le sport à l'école, les associations et sans ce financement, ça risque d'être très compliqué"
Plus violente encore la réaction de Philippe Bana, président de la Fédération Francaise de handball : " On veut enterrer Paris 2024. C’est lâche. C’est méprisant pour le sport, les clubs, les athlètes"
Marie-José Pérec s'indigne : "Le sport était déjà fortement fragilisé à peine les Jeux terminés. Naïvement, je pensais que le sport n’était pas un centre de coût mais bien un centre de profit".
On attend avec intérêt la réaction de la nouvelle ministre des Sports Marie Barsacq qui connaît bien le secteur puisqu'elle a fait partie du comité de candidature de Paris 2024, avant de devenir directrice exécutive Impact et Héritage du COJOP.
Les Collectivités locales sont victimes elles-aussi d'une baisse des dotations de l'État qui indirectement seront répercutées sur les clubs. l'Etat a en effet demandé aux Collectivités de faire des économies dans le cadre du projet de loi de finances 2025. La ville de Toulouse estime que son budget pourrait ainsi être amputé de 23 millions d'euros. Elle sera donc moins généreuse avec tous les clubs de sports, professionnels ou amateurs, dont les subventions, octroyées à 125 clubs, vont baisser de 20%.
(image intelligence artificielle CANVA)