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le 28 octobre
Héritage de #Paris 2024, Grigny lance un Fonds de Dotation pour "faire naitre les champions de demain".
« Nous lançons Grigny Mécénat pour faire naître les champions de demain mais aussi accompagner et donner corps aux projets sportifs locaux marqués par l’ambition et un nombre records d’adhérents. » déclare Philippe Rio, le Maire de Grigny, élu en 2021 « meilleur maire du monde » par la City Mayors Foundation pour son action contre la pauvreté. (Grigny est la ville la plus jeune d’Île-de-France et la plus pauvre de la France métropolitaine).
Le fonds de dotation doit permettre
« Dans notre ville, les clubs sportifs font des miracles avec des bouts de ficelle. Ils s’appuient sur des bénévoles, des dirigeants de clubs, des éducatrices et éducateurs qui ne comptent pas leurs heures pour encadrer nos jeunes sur les terrains de sport, organiser les déplacements et les transports le week-end et réaliser des démarches administratives parfois sans fin. Ce sont des volontaires du quotidien et de la proximité, des héros de l’ombre du monde sportif. » poursuit Philippe Rio.
Une rencontre du Hub des Territoires consacrée au sport a notamment mis en avant l’expérience de la ville de Grigny (Essonne), où une politique volontariste de développement de la pratique a permis de mettre de nombreux habitants au sport et d’apaiser le climat social en quelques années.
« Il faut mettre le paquet sur deux éléments », a alors lancé Philippe Rio : d’une part, le nombre de licenciés en club, d’autre part, les équipements sportifs, qui tous deux apparaissent en net déficit dans les quartiers de la politique de la ville (QPV). Grigny a donc eu « une politique ambitieuse en matière d’équipements » en mettant en place un programme pluriannuel d’investissements qui a notamment porté sur des terrains synthétiques, des terrains de basket 3×3 à côté de la salle de basket, des espaces en eau, etc. « On a tout démultiplié », a commenté l'élu.
Le maire de Grigny a alors expliqué comment il s'y était pris pour faire du sport un outil de cohésion sociale dans sa commune. Avec une conviction chevillée à l'âme : dans une ville où 50% de la population vit sous le seuil de pauvreté et où seulement 25% d'une classe d'âge va jusqu'au baccalauréat, "avoir des substituts ou des complémentarités éducatifs et sociaux, c'est extrêmement déterminant".
Et pour faire venir de nouveaux licenciés dans ses équipements, Grigny a eu l'idée avant l'État de créer son Pass'sport, en l'occurrence un "dispositif exceptionnel" où la licence coûtait aux familles au maximum cinquante euros, au lieu des deux cents cinquante euros habituels. "Il y a une discrimination financière dans l'accès au sport. On a fait sauter ce verrou. D'une année sur l'autre, nous avons eu cinq cents enfants de six à seize ans supplémentaires inscrits dans les clubs. Dans notre club omnisport, nous sommes passés de 2.200 à 3.200 licenciés ", s'est réjoui Philippe Rio.
Mais ce succès ne s'est pas arrêté aux frontières du sport. Au quotidien, beaucoup de clubs font désormais de l'accompagnement scolaire. Plus globalement, le maire a confié que c'est "le climat social" tout entier qui a changé dans sa commune en à peine cinq à six ans. "Dans un département qui totalise 25% des rixes liées à des matchs de football en France, le président du district de l'Essonne a déclaré dans Le Parisien que son seul espoir était Grigny. Là où, il y a quinze ans, on ne pouvait rien faire, aujourd'hui on y organise des tournois, on sert de modèle", a encore confessé Philippe Rio.
Avec le concours de Patrick Bayeux ("Décideurs du Sport")